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Journée paroles et manoeuvres: Entre menaces et mensonges, quel horizon ?
Samedi 10 juin 2017 aux Ateliers du Vent à Rennes (France)
C’est avec grand plaisir que Skol fait voyager ses membres pour un projet d’échange et de collaboration avec Les Ateliers du Vent (ADV), un centre artistique multidisciplinaire situé à Rennes en France.
Les membres de Skol (Maggy Flynn, Jacqueline van de Geer et Pascal Lebrun) collaboreront avec les membres des Ateliers du Vent (Thomas François, Lise Lerichomme et Claire Aubert du Kerfad) durant une résidence de cinq jours à l’élaboration de la Journée Paroles et Manœuvres : Entre menaces et mensonges, quel horizon?
Journée Paroles et Manœuvres
Dans un esprit d’échange et de réflexion, les Journées Paroles et Manœuvres à Skol font se croiser des œuvres, des conférences, des discussions et des performances, en favorisant l’inversion des rôles, la collaboration entre les différentes compétences et les modes hybrides de communication. Il s’agit d’une invitation à prendre le temps, ensemble, à travers diverses idées, diverses formes.
Entre menaces et mensonges, quel horizon?
Développé au lendemain des attentats du 13 novembre en France, nous avons voulu créer, par ce thème, un espace de réflexion qui puisse contrer le sentiment- bien partagé autour de nous- de faire face à une impasse : Alors qu’en France la guerre est déclarée, vers quoi peuvent se tourner ceux qui reconnaissent leur camp ni chez les «barbares» ni dans le discours des « grandes démocraties » occidentales ? Quel horizon pouvons-nous envisager en dehors de ce paradigme infernal ?
Pour établir une base commune à cette réflexion collective, et pour la situer dans un cadre socioéconomique, nous proposons aux participants de lire la transcription d’un séminaire exceptionnel prononcé par Alain Badiou le 23 novembre 2015, « Notre mal vient de plus loin (penser les tueries du 13 novembre) ».
Pour plus d’informations: http://www.lesateliersduvent.org/evenement/journee-paroles-and-manoeuvres
Maggy Flynn a une pratique artistique multidisciplinaire qui oscille entre l’intervention publique et l’art-action. Elle crée des dispositifs comme prétexte à la rencontre avec le désir de détourner un quotidien parfois trop routinier. En parallèle, elle se donne aussi à des pratiques plus intimes comme le dessin, la broderie et l’écriture. Son travail a été présenté en espace public, au Centre des arts actuels Skol et au centre de diffusion Dare-Dare.
Jacqueline van de Geer est née au Pays-Bas et a immigré au Canada en 2005. Elle travaille comme artiste de la performance, actrice et DJ théâtrale. Depuis son arrivée à Montréal, van de Geer écrit de courtes pièces de théâtre et crée des œuvres bilingues non linéaires, en solo, en s’inspirant du mouvement Dada. Elle a présenté son travail au Canada et en Europe, et ce, dans une grande variété de contextes : sur la scène, en galerie, en résidence d’artiste et en espace public. http://jacquelinevandegeer.com/
Auteur de L’économie participaliste (Lux Éditeurs, 2014), Pascal Lebrun est doctorant en science politique à l’Université d’Ottawa. Militant au sein du collectif de la Pointe libertaire et du Centre social autogéré à Montréal, il s’intéresse aux formes que pourrait prendre une société libertaire au XXIe siècle, en particulier dans le champ de l’économie. https://www.luxediteur.com/?s=Pascal+Lebrun
Thomas François propose des formes à jouer qui ré-interrogent l’amusement dans sa dimension plastique et sociale. S’inspirant des cultures vidéo-ludiques et des nouveaux usages de détournement des technologies, ses installations engagent la posture du joueur, comme son identité.
Le travail de Lise Lerichomme s’attache à l’anecdote dans un rapport parallèle aux récits historiques. Les productions culturelles, populaires ou décoratives sont prétexte à l’évocation biaisée de petits faits moins anodins qu’ils n’y paraissent. Par ailleurs, Lise Lerichomme est enseignante chercheuse au sein du Département Arts Visuels de l’Université de Strasbourg et co- fondatrice de l’association La Collective.
http://liselerichomme.wixsite.com/travaux
Le Kerfad est né et fait partie du réseau des Crefad, se revendique donc de l’éducation populaire et de l’héritage du manifeste de 1945 du réseau Peuple et Culture. Le Kerfad travaille dans un souci de formation tout au long de la vie, pour former des «praticiens réflexifs», dans un va-et-vient permanent entre théorie et pratique. C’est une association gérée de façon désintéressée, mais intéressante. http://www.kerfad.org/
Texte de Alain Badiou
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