Alexis O’Hara: SQUEEEEQUE! SPEAKERDOME

Enjambeant le clivage entre les mondes de la musique electronique expérimentale et l’humourisme noir, Alexis O’Hara peint des atmosphères narratifs avec sa voix, un troupeau d’amis électroniques et les propriétés chimériques de l’électricité. Ça lui arrive de porter des vêtements qui marchent à piles. Échantillonant et transformant sa voix en temps réel, elle crée des performances qui fusionnent le maximalisme électro-acoustiques, des ‘beats’ sexy et le vieil art du fabulisme. Ses récentes pièces interactives s’efforcent à explorer la connectivité sociale comme moyen de combattre l’isolationnisme. Mutante, délinquante et audacieuse sur scène, Alexis dois une dette au milieus montréalais du cabaret et l’avant-noise. L’éclectisme de son travail attire des commissaires de diverses disciplines, de la poésie performée à l’art sonore à la performance. Avec Sorgenwald, elle présente sa deuxième expérience en installation sonore.

Déclaration de l’artiste

Je suis artiste auto-didacte et indisciplinée. Je tente de créer des performances qui souligne la connection de l’artiste à son public. Je trouve que l’humour et l’improvisation sont deux des meilleurs outils pour ce boulot. L’improvisation comprend la possibilité omniprésente d’erreur et faillite, deux circonstances dans lesquelles le spectateur est invariablement recentré avec une connaissance du présent. Les idées de la faillite et le rétablissement sont analogues à la condition humaine. La perfection et la bravade me dérangent. Depuis longtemps, j’entreprends des attentats de meurtre sur mon égo. Parmis les thèmes qui m’enivrent sont les fonctions cérébrales et leur relation avec les émotions, l’antropomorphisme, le language et les moeurs sociales.

1. The Wire’s blog