Exposition de groupe : Beauté effraction

Née en 1995, Chloé Gagnon est une artiste franco-ontarienne vivant et travaillant à Tio’tia :ke (Montréal). Elle détient une maitrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM et un baccalauréat en arts visuels de l’Université de Moncton. Dans une approche à la fois féministe, critique et humoristique, son travail repose sur une quête d’agentivité par l’usage du collage transposé en peinture. L’artiste a récemment présenté l’exposition individuelle Did We Dream Too Fast? au CDEx de l’UQAM (2021). Parmi les expositions collectives auxquelles elle a participé au Québec, on retrouve : Norme de la femme qui veut mordre dans son pain dans le cadre de la 4e édition d’Espace sensible commissariée par Le Lobe (2022); Blastover à la galerie Cache Studio (2022); Artch : 4e édition au square Dorchester (2021); Peinture fraiche et nouvelle construction à Art Mûr (2021) et; Écho Boomer : Natifs numériques à Projet Casa (2020).

Milan Milosavljevic,est né en Yougoslavie, un pays qui n’existe plus. Après un passage à Belgrade puis à Londres, toujours en quête d’un milieu remplaçant son pays disparu, il emménage à Montréal en 2017. Dès l’âge de quinze ans, il entreprend des études en art et en design, puis poursuit à l’université où il complète des études supérieures. Après de nombreuses expositions dans son pays d’origine et à l’étranger, l’artiste a entrepris, au cours des cinq dernières années, un cycle non conventionnel de création au sein de son atelier montréalais. Pour ses créations, l’artiste utilise des matériaux abordables ou recyclés servant à l’emballage (papier, carton, textile, plastique, etc.). Ses œuvres émergent en tant que témoignages visuels et intimes ayant pour toile de fond les thèmes de l’engouement, de la filiation, du mariage et de la migration.

Vivant et travaillant à Montréal, Ingrid Syage Tremblay est une artiste d’origine québéco-syrienne. Sa pratique intègre des procédés sculpturaux traditionnels et contemporains. Animée par la gestuelle, la répétition et la curiosité de l’artiste, la matière utilisée est détournée de sa forme première et totalement réinterprétée. Il en résulte un corpus d’une grande sensibilité. Ingrid Syage Tremblay détient une maîtrise en Sculpture & Extended Media de l’Université du Texas à Austin et a été récipiendaire du Virginia Commonwealth University Fountainhead Fellowship in Sculpture. Son parcours comprend de nombreuses expositions individuelles et collectives au Québec, aux États-Unis et en Europe. Elle a récemment été artiste en résidence à Est-Nord-Est (Québec), à NARS Foundation (New York), au Carving Studio and Sculpture Center (Vermont) et à Djerassi (Californie). 

Charline P. William est titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. S’inspirant du surréalisme et du cinéma expressionniste allemand, sa pratique picturale aborde des enjeux de luttes de pouvoir et de résistances par le biais d’une iconographie du quotidien. Peints des deux côtés, ses canevas sans faux-cadres sont souples; ils deviennent des corps, des carapaces, des costumes… À l’occasion de lectures-performances et de présentations vidéo, l’artiste révèle le sens caché de ses œuvres; elle active leur contenu narratif et peut même s’en revêtir. Son travail a été présenté au Canada, au Mexique et en Argentine.