EXPOSITION DE GROUPE : MODE D’EMPLOI POUR HABITATION INVISIBLE

Miri Chekhanovich est une artiste multidisciplinaire dont le travail mêle cuisine, cinéma et installation. Née en Arménie, Chekhanovich a grandi à Jérusalem et a immigré au Canada en 2013. Elle vit et travaille maintenant sur les terres autochtones non cédées de Tiohtià:ke / Montréal, QC. Miri est titulaire d’un baccalauréat en philosophie de l’Université hébraïque de Jérusalem et d’une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia. Son installation vidéo à cinq canaux Être avec a été présentée au Centre Phi (Montréal, QC) et à la galerie Ca’ Rezzonico lors de la 58e Biennale de Venise. Ses sculptures biodégradables ont été exposées dans le monde entier, notamment au festival Hors Piste 2021 du Centre Pompidou (Paris, FR). Depuis 2019, elle travaille en duo avec la réalisatrice Edith Jorisch. Leur première collaboration, Plastispaines, présentée en première à Tribeca (New York, États-Unis), a reçu le prix New Creative Technology au festival IDFA (Amsterdam, NL), un prix Impact au New Images Festival (Paris, FR) et le prix Québéc Numix pour la meilleure expérience XR.

Actuellement basée à Kjipuktuk / Halifax, Nouvelle-Écosse, Jazz Keillor a récemment obtenu une maîtrise en beaux-arts de l’Université NSCAD. Ses études supérieures ont été soutenues par une bourse de la Fondation Elizabeth Greenshields, ainsi qu’une bourse d’études supérieures du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada. La pratique artistique actuelle de Keillor explore les notions contemporaines de foyer, de nature sauvage et de création d’espaces. Son imaginaire fictif, étrange et souvent humoristique examine les tensions existant entre les systèmes de valeurs personnels vécus par l’individu et les forces capitalistes/coloniales qui façonnent notre compréhension collective de la terre et de notre place en son sein. Keillor a obtenu son baccalauréat en beaux-arts à l’Université Mount Allison, à Sackville, au Nouveau-Brunswick, avec une spécialisation en peinture et en sculpture, ainsi qu’une mineure en histoire de l’art. À sa sortie en 2015, elle a été choisie comme lauréate provinciale du Nouveau-Brunswick du concours artistique étudiant BMO 1st Art Invitational. Keillor a reçu deux subventions du Conseil des arts du Canada (2021 et 2020), une subvention individuelle de projet de la Alberta Foundation for the Arts (2019) et le prix de résidence d’artiste émergent du Sparkbox Studio (2016).

Lindsay Lion Lord (elle, 1985, États-Unis) est une sorcière de l’art neurodivergente originaire de l’État rural du Kansas dans la ceinture biblique des États-Unis. Elle est titulaire d’un BFA en arts visuels de l’Université du Kansas et est candidate à la MFA dans le programme Fibers & Material Practices de l’Université Concordia (2024). Actuellement, ses recherches portent sur les intersections de la science (neurosciences, astrophysique, écologie), de la magie, de la religion, des croyances et du corps. En tant qu’autiste et synesthète souffrant d’une maladie chronique, Lindsay cherche à traduire son expérience sensorielle du monde tout en abordant les problèmes de mémoire, de rêves, de traumatisme et de guérison, de famille, de soins et de solitude. Lord est engagée dans la justice pour les personnes handicapées et à une éthique abolitionniste, anticapitaliste et écoféministe. Elle est perpétuellement inspiré par la théorie Holon, qui est une façon de penser l’interdépendance de toutes choses, tangibles et psychiques. Sa pratique est ancrée dans le dessin, et elle invite le Soleil (qui est une étoile) à collaborer avec elle en réalisant des cyanotypes. La pratique personnelle de la sorcellerie de Lord guide et fonde son travail, qui trouve plus récemment sa forme dans la teinture, la courtepointe, le tissage et le feutrage. Son travail a été présenté au Canada et aux États-Unis, et elle partage actuellement son temps entre sa ferme à Wichita, Kansas, et Tiohtià:ke/Montréal.

Laïla Mestari est une artiste originaire du Maroc qui vit et travaille à Montréal. Par le biais du dessin, des textiles, de la vidéo-performance et du collage, sa pratique explore des questions liées à l’identité diasporique et à l’hybridité culturelle. Lauréate de plusieurs prix et bourses d’excellence, dont la Joan Livingstone Fiber and Material Studies Merit Scolarship (2021), la bourse de recherche FRQSC (2021), le Irene F. Whittome Prize in Studio Arts (2017), le Sarah Leaney Award in Ceramics and Fibres et le Ada Lovelace Award (2016), Mestari a présenté son travail dans plusieurs expositions individuelles et collectives au Canada, en Europe et aux États-Unis. En 2022, elle a fait partie de la UCLA New Wight Biennial à Los Angeles, du Images Festival à Toronto et a présenté un projet solo à Galerie 3 à Québec. Son travail fait partie de la Collection CPOA du Musée national des beaux-arts du Québec, de la Banque d’art du Conseil des arts du Canada, de la Collection Hydro-Québec, de la Collection Art Volte de même que de plusieurs collections privées. Mestari détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia (2017) et une maîtrise de la School of the Art Institute of Chicago (2023).

Née d’une mère anishinaabe et d’un père français, Caroline Monnet vit et travaille à Montréal. Après des études en Sociologie et Communications à l’Université d’Ottawa et à l’Université de Grenade en Espagne, elle poursuit une carrière en arts visuels et cinéma. Son travail est régulièrement présenté à l’international et se retrouve également dans de prestigieuses collections muséales. Ses œuvres ont été présentées au Musée des beaux- arts de Montréal, au Musée d’art contemporain de Montréal, au Musée des beaux-arts du Canada, à la Biennale de Toronto et au Centre international d’art de Vassivière. À l’étranger elle expose notamment au Schirn Kunsthalle Frankfurt en Allemagne, au centre d’art international de Vassivière, à New York à l’Arsenal Contemporary ainsi qu’à la Biennale du Whitney Museum. Lauréate du prix Pierre-Ayot 2020, elle est également l’une des 25 artistes ayant été nominées pour le Prix Sobey 2020. Elle participe en 2016-2017 à résidence de la Cinéfondation du Festival de Cannes à Paris et sort son premier long métrage en 2021. Sa pratique est souvent minimaliste tout en étant émotionnellement chargée. Monnet s’est fait connaître pour son travail avec des matériaux industriels, alliant le vocabulaire des cultures visuelles populaires et traditionnelles aux tropes de l’abstraction moderniste pour créer des formes hybrides uniques. Elle est représentée par la galerie Blouin Division.